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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 13:25

Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.

Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes
À trop vouloir te regarder,
J'en oubliais les miennes
On rêvait de Venise et de liberté
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
C'est ton sourire qui me l'a dicté.

Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
Tu viendras toujours du côté
Où le soleil se lève
Et si malgré ça j'arrive à t'oublier
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets.

Mais puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 13:24

On vient de marier le dernier.
Tous nos enfants sont désormais heureux sans nous.
Ce soir il me vient une idée :
Si l'on pensait un peu à nous,
Un peu à nous.

On s'est toujours beaucoup aimés,
Mais sans un jour pour vraiment s'occuper de nous,
Alors il me vient une idée :
Si l'on partait comme deux vieux fous,
Comme deux vieux fous.

On habiterait à l'hôtel.
On prendrait le café au lit.
On choisirait un p'tit hôtel
Dans un joli coin du midi.
Ce soir il me vient des idées,
Ce soir il me vient des idées.

On a toujours bien travaillé.
On a souvent eu peur de n'pas y arriver.
Maintenant qu'on est tous les deux,
Si l'on pensait à être heureux,
A être heureux.

Tu m'as donné de beaux enfants.
Tu as le droit de te reposer maintenant,
Alors il me vient une idée :
Comm'eux j'aimerais voyager,
Hmmm Voyager.

Mais on irait beaucoup moins loin :
On n'partirait que quelques jours
Et si tu me tiens bien la main,
Je te reparlerai d'amour.
Ce soir il me vient des idées,
Ce soir il me vient des idées.

Nous revivrons nos jours heureux
Et jusqu'au bout moi je ne verrai plus que toi.
Le temps qui nous a rendus vieux
N'a pas changé mon cœur pour ça,
Mon cœur pour ça.

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 13:22

Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'a qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir

Elle a gommé les chiffres
Des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie
Des cocottes en papier
Des éclats de rire
Elle a bâti des ponts
Entre nous et le ciel
Et nous les traversons
À chaque fois qu'elle
Ne veut pas dormir
Ne veut pas dormir
Je l'aime à mourir

Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Elle vit de son mieux
Son rêve d'opaline
Elle danse au milieu
Des forêts qu'elle dessine
Je l'aime à mourir

Elle porte des rubans
Qu'elle laisse s'envoler
Elle me chante souvent
Que j'ai tort d'essayer
De les retenir
De les retenir
Je l'aime à mourir
Pour monter dans sa grotte
Cachée sous les toits
Je dois clouer des notes
À mes sabots de bois
Je l'aime à mourir

Je dois juste m'asseoir
Je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir
Je dois juste essayer
De lui appartenir
De lui appartenir
Je l'aime à mourir

Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir

Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'aura qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 13:18

        Oui, Prince, je languis, je brûle pour Thésée.

635 Je l' aime, non point tel que l' ont vu les Enfers,
        Volage adorateur de mille objets divers,
        Qui va du Dieu des Morts déshonorer la couche ;
        Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche,
        Charmant, jeune, traînant tous les coeurs après soi,

640 Tel qu' on dépeint nos Dieux, ou tel que je vous voi.
        Il avoit votre port, vos yeux, votre langage,
        Cette noble pudeur coloroit son visage,
        Lorsque de notre Crète il traversa les flots,
        Digne sujet des voeux des Filles de Minos.

645 Que faisiez-vous alors ? Pourquoi sans Hippolyte
       Des Héros de la Grèce assembla-t-il l' élite ?
       Pourquoi trop jeune encor ne pûtes-vous alors
       Entrer dans le Vaisseau qui le mit sur nos bords ?
       Par vous auroit péri le Monstre de la Crète,

650 Malgré tous les détours de sa vaste retraite.
       Pour en développer l' embarras incertain,
       Ma Soeur du fil fatal eût armé votre main.
       Mais non, dans ce dessein je l' aurois devancée.
       L' Amour m' en eût d' abord inspiré la pensée.

655 C' est moi, Prince, c' est moi dont l' utile secours
       Vous eût du Labyrinthe enseigné les détours.
       Que de soins m' eût coûtés cette Tête charmante !
       Un fil n' eût point assez rassuré votre Amante.
       Compagne du péril qu' il vous falloit chercher,

660 Moi-même devant vous j' aurois voulu marcher,
       Et Phèdre au Labyrinthe avec vous descendue,
       Se seroit avec vous retrouvée, ou perdue.

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 13:14

            Mon enfant, ma sœur,

             Songe à la douceur

    D'aller là-bas vivre ensemble !

             Aimer à loisir,

             Aimer et mourir

    Au pays qui te ressemble !

             Les soleils mouillés

             De ces ciels brouillés

    Pour mon esprit ont les charmes

             Si mystérieux

             De tes traîtres yeux,

    Brillant à travers leurs larmes.

 

 

         Là, tout n'est qu'ordre et beauté,

                Luxe, calme et volupté.

 

 

             Des meubles luisants,

             Polis par les ans,

      Décoreraient notre chambre;

             Les plus rares fleurs

             Mêlant leurs odeurs

      Aux vagues senteurs de l'ambre,

             Les riches plafonds,

             Les miroirs profonds,

         La splendeur orientale,

             Tout y parlerait

             A l'âme en secret

         Sa douce langue natale.

 

 

      Là, tout n'est qu'ordre et beauté,

         Luxe, calme et volupté.

 

 

             Vois sur ces canaux

             Dormir ces vaisseaux

       Dont l'humeur est vagabonde ;

             C'est pour assouvir

             Ton moindre désir

        Qu'ils viennent du bout du monde.

             - Les soleils couchants

             Revêtent les champs,

        Les canaux, la ville entière,

             D'hyacinthe et d'or ;

             Le monde s'endort

        Dans une chaude lumière.

 

 

     Là, tout n'est qu'ordre et beauté,

           Luxe, calme et volupté.

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 13:12

Je fête l'essentiel je fête ta présence
Rien n'est passé la vie a des feuilles nouvelles
Les plus jeunes ruisseaux sortent dans l'herbe fraîche

 

Et comme nous aimons la chaleur il fait chaud

Les couleurs brûlent les fruits abusent du soleil
Puis l’automne courtise ardemment l’hiver vierge

 

L’homme ne mûrit pas il vieillit ses enfants

Ont le temps de vieillir avant qu’il ne soit mort
Et les enfants de ses enfants il les fait rire

 

Toi première et dernière tu n’as pas vieilli

Et pour illuminer mon amour et ma vie
Tu conserves ton cœur de belle femme nue.

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 13:06

1. Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?

2. Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ?

3. Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?

4. Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;

5. Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement

6. Dans la même prison le même mouvement.

7. Accroupis sous les dents d'une machine sombre,

8. Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,

9. Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,

10. Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.

11. Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.

12. Aussi quelle pâleur! la cendre est sur leur joue.

13. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las

14. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !

15. Ils semblent dire à Dieu : "Petits comme nous sommes,

16. Notre père, voyez ce que nous font les hommes !"

17. O servitude infâme imposée à l'enfant !

18. Rachitisme! travail dont le souffle étouffant

19. Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, oeuvre insensée,

20. La beauté sur les fronts, dans les coeurs la pensée,

21. Et qui ferait - c'est là son fruit le plus crétin !-

22. D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !

23. Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,

24. Qui produit la richesse en créant la misère,

25. Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !

26. Progrès dont on demande : Où va-t-il ? que veut-il ?

27. Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,

28. Une âme à la machine et la retire à l'homme !

29. Que ce travail, haï des mères, soit maudit !

30. Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,

31. Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !

32. Ô Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,

33. Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,

34. Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux !

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 13:01

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 12:57

[…]

Je vous le dis ici et maintenant, mes amis : même si nous devons affronter des difficultés aujourd'hui et demain, je fais pourtant un rêve. C'est un rêve profondément ancré dans le rêve américain. Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : "Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux."

Je rêve que, un jour, sur les rouges collines de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.

Je rêve que, un jour, l'État du Mississippi lui-même, tout brûlant des feux de l'injustice, tout brûlant des feux de l'oppression, se transformera en oasis de liberté et de justice.
Je rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans un pays où on ne les jugera pas à la couleur de leur peau mais à la nature de leur caractère. Je fais aujourd'hui un rêve !

Je rêve que, un jour, même en Alabama où le racisme est vicieux, où le gouverneur a la bouche pleine des mots "interposition" et "nullification", un jour, justement en Alabama, les petits garçons et petites filles noirs, les petits garçons et petites filles blancs, pourront tous se prendre par la main comme frères et sœurs. Je fais aujourd'hui un rêve !

Je rêve que, un jour, tout vallon sera relevé, toute montagne et toute colline seront rabaissés, tout éperon deviendra une plaine, tout mamelon une trouée, et la gloire du Seigneur sera révélée à tous les êtres faits de chair tout à la fois.

Telle est mon espérance. Telle est la foi que je remporterai dans le Sud.

Avec une telle foi nous serons capables de distinguer, dans les montagnes de désespoir, un caillou d'espérance. Avec une telle foi nous serons capables de transformer la cacophonie de notre nation discordante en une merveilleuse symphonie de fraternité.
Avec une telle foi, nous serons capables de travailler ensemble, de prier ensemble, de lutter ensemble, d'aller en prison ensemble, de nous dresser ensemble pour la liberté, en sachant que nous serons libres un jour. Ce sera le jour où les enfants du Bon Dieu pourront chanter ensemble cet hymne auquel ils donneront une signification nouvelle -"Mon pays c'est toi, douce terre de liberté, c'est toi que je chante, pays où reposent nos pères, orgueil du pèlerin, au flanc de chaque montagne que sonne la cloche de la liberté"- et si l'Amérique doit être une grande nation, il faut qu'il en soit ainsi.
Aussi faites sonner la cloche de la liberté sur les prodigieux sommets du New Hampshire.

Faites la sonner sur les puissantes montagnes de l'État de New York.
Faites la sonner sur les hauteurs des Alleghanys en Pennsylvanie.
Faites la sonner sur les neiges des Rocheuses, au Colorado.
Faites la sonner sur les collines ondulantes de la Californie.
Mais cela ne suffit pas.

Faites la sonner sur la Stone Mountain de Géorgie.
Faites la sonner sur la Lookout Mountain du Tennessee.
Faites la sonner sur chaque colline et chaque butte du Mississippi, faites la sonner au flanc de chaque montagne.

Quand nous ferons en sorte que la cloche de la liberté puisse sonner, quand nous la laisserons carillonner dans chaque village et chaque hameau, dans chaque État et dans chaque cité, nous pourrons hâter la venue du jour où tous les enfants du Bon Dieu, les Noirs et les Blancs, les juifs et les gentils, les catholiques et les protestants, pourront se tenir par la main et chanter les paroles du vieux "spiritual" noir : "Libres enfin. Libres enfin. Merci Dieu tout-puissant, nous voilà libres enfin."

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 12:55

DETROIT (AFP, 25/10/05) - Rosa Parks, la noire américaine qui, en 1955, avait refusé de céder sa place à un blanc dans un autobus et avait ainsi déclenché un mouvement qui devait mettre fin à la ségrégation, est morte à l'âge de 92 ans, ont rapporté lundi les médias locaux.

La pionnière dans la défense des droits des noirs américains est décédée chez elle à Detroit (Michigan, nord), selon The Detroit News.

Elle avait à l'époque refusé de céder sa place à un blanc, comme c'était alors la règle dans tout le sud des Etats-Unis, où était imposée une ségrégation raciale très stricte.

Ce refus avait entraîné son arrestation et avait eu pour conséquence le boycott par la communauté noire des autobus de Montgomery (Alabama, sud) pendant un an, début du mouvement pour les droits civiques des noirs.

Un jeune pasteur, Martin Luther King, prit la tête du boycott et du mouvement non-violent contre la ségrégation et la discrimination raciale qui devait déboucher sur un changement de la législation au niveau local, de l'Etat et enfin au plan fédéral, en faveur des noirs.

"Certains disent que je ne me suis pas levée tout simplement parce que j'étais fatiguée", avait rappelé Mme Parks dans une interview il y a quelques années. "Ce n'est pas vrai. Je n'étais pas fatiguée physiquement, ou du moins pas plus qu'après n'importe quel autre jour de travail. Mais j'étais fatiguée de céder."

En refusant de se lever pour céder sa place à un blanc, Mme Parks "s'est en fait levée pour lutter pour tous les Américains", a déclaré à CNN le représentant John Lewis, lui-même participant du mouvement pour les droits civiques qui a suivi.

"Pendant 381 jours, les gens ont marché des kilomètres chaque jour plutôt que de prendre les autobus où régnait la ségrégation. Ils ont organisé un service de voitures pour ceux qui devaient aller vraiment trop loin. Le geste de Rosa Parks a inspiré un mouvement de résistance massive contre la ségrégation et la discrimination raciale", a-t-il rappelé.

Les pasteurs dans les différentes églises de la ville, à commencer par Martin Luther King, encourageaient leurs ouailles chaque dimanche à poursuivre le mouvement, malgré la fatigue. Tandis que les rares noirs propriétaires de voitures ou chauffeurs de taxis mettaient en place un système de transport parallèle, rejoints par quelques blancs, parfois par idéologie, parfois simplement parce qu'ils avaient besoin que leurs employés noirs viennent travailler.

Peu à peu, grâce en partie à l'écho international qu'a eu le mouvement, des fonds ont commencé à arriver, permettant de mettre en place un service d'autobus parallèle.

Finalement, après plus d'un an, la Cour suprême a déclaré illégale la ségrégation dans les autobus. Et le mouvement des droits civiques qui avait ainsi été lancé finit en quelques années par venir à bout de tout le système de ségrégation raciale qui régnait dans le sud.

Si le mouvement était non-violent, la réaction des blancs et celle des autorités, elles, ne l'ont pas été, et de nombreux noirs en ont été victimes.

Mme Parks a payé cher son geste de révolte. Après son arrestation, elle et son mari ont tous deux été licenciés - officiellement pour raisons économiques. Et elle a dû finir par quitter la ville pour aller s'installer dans le nord après avoir reçu d'innombrables menaces de mort

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