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16 décembre 2018 7 16 /12 /décembre /2018 12:57

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde,
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme,
Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression,
Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations,
Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande, Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales,
Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement,
L'Assemblée générale Proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 12:58
Introduction
Les Etats généraux de l’enseignement du français en Afrique subsaharienne tenus à Libreville en 2003 ont abouti à des résolutions dont certaines ont été effectivement mises en œuvre telle la revalorisation de la rémunération des enseignants gabonais à travers la création en 2008 d’une Prime d’Incitation à la Fonction d’Enseignant (PIFE).
D’autres Etats généraux vont se dérouler en mai 2010 qui vont aboutir à la loi n°21/2011 du 14 février 2012 portant Orientation Générale de l’Education, de la Formation et de la Recherche.
En 2014, une Prime d’Incitation à la Performance (PIP° verra le jour, dont le montant dépendra d’une fiche d’évaluation notée par le supérieur hiérarchique de tout fonctionnaire ou contractuel de la Fonction publique.
Dans un tel environnement favorable au choix de la carrière d’enseignant, on pourrait penser que « le plus beau métier du monde » a encore de beaux jours au Gabon. Cependant, l’état des lieux dressé nous incite à moins d’optimisme, comme nous allons le démontrer à travers les trois principales articulations de notre communication, à savoir : la formation professionnelle, les tensions et le rapport à l’exercice de la profession.
Axe 1 : la formation professionnelle
Au Gabon, la formation de base est assurée par l’Ecole Normale Supérieure ENS) pour les enseignants des collèges et  lycées (Certificat d’Aptitude de Professeur de Collège/ Certificat d’Aptitude de Professeur d’Enseignement Secondaire) et par l’Ecole Nationale des Instituteurs (ENI) pour des bacheliers ou des étudiants issus de l’Université.
La formation continue est assurée  par l’Institut Pédagogique Nationale (IPN) et par l’Institut Générale des Services (IGS) en tant que formateurs et en tant qu’organisateurs, soit 14 inspecteurs et 8  conseillers pédagogiques.
Rappelons tout d’abord que jusqu’en 2002 ; l’Education nationale au Gabon est encore, à plusieurs niveaux (tant dans l’enseignement que dans l’encadrement à l’IPN ou à la Direction Générale des Examens et Concours), bénéficiaire de coopérants français.
A partir de 2002, la gabonisation des postes va s’accélérer mais d’une manière contestable : sous forme de cooptation et non pas suite à une évaluation objective des enseignants en fonction.
J’ai commencé à travailler en 1995, aussi je puis témoigner de cette période et de ses conséquences sur les dispositifs d’accompagnement des jeunes enseignants.
Recruté directement avec un Diplôme d’Etudes Approfondies en Lettres modernes et affecté au Lycée National Léon Mba, j’ai été encadré par le professeur et enseignant coopérant français France VOLATIER à qui la direction retirait deux classes (une-4ème et une 2nde S) pour me les attribuer.
Le Chef de département de français Marcellin EWORE BEKALE et les coopérants français Fabre et Gettrey à l’IPN m’ont donné des documents pédagogiques issus de séminaires ateliers, des conseils et orientations tout en m’assurant de leur disponibilité. Ainsi j’ai bénéficié de trois dispositifs d’enseignement : celui d’un ainé et ancien dans la profession (sorte de tutorat), celui de collègues (chef de département et responsables de niveaux 4ème et 2nde) et celui de l’IPN.
Or aujourd’hui je doute fort qu’un jeune enseignant bénéficie d’un tel accompagnement.
Sur les trois dispositifs d’enseignement, il ne pourra plus compter que  sur  celui des collègues, du chef de département et des responsables de niveaux.
Depuis 2004, même le traditionnel Conseil d’Enseignement qui, au premier trimestre, permettait un échange pédagogique entre l’IPN et les départements de français des lycées n’existe plus.
Relevons tout de même qu’à partir du mois d’aout 2010 et ce durant trois années de suite (2010, 2011, 2012), un séminaire de formation à l’échelle nationale a été organisé, suite aux Etats généraux de l’Education au Gabon tenus en mai 2010.
Au bac 2015, pour la première fois, les épreuves de français au baccalauréat ont été corrigées sur la base de grilles d’évaluation spécifiques (3 pour l’écrit, 1 pour l’oral), aussi les résultats ont-ils été meilleurs cette année (plus de 50%)
En somme, des dispositifs d’encadrement des jeunes enseignants existent, mais ils sont insuffisants, peu efficaces et concentrés à Libreville la capitale alors qu’il existe aujourd’hui au Gabon 9 directions d’académie provinciale dont les bureaux pourraient être renforcés par des conseillers et inspecteurs pédagogiques.
On compte environ 950 enseignants de français aujourd’hui au Gabon, dont près de la moitié exercent à Libreville. Depuis la création d’une Prime d’Incitation à la Performance en 2014 et surtout à cause des grèves dans le secteur éducatif en 2015, un système d’évaluation des professeurs en fonction est apparu à travers une fiche d’évaluation dite F02 présentée sommairement comme suit :
Le critère fondamental est la présence au poste : 60 jours par trimestre, affecté du coefficient 1,5
Suivent 3 critères spécifiques ainsi que 2 sous critères auxquels sont affectés des coefficients :
1.     Le comportement professionnel (normes académiques
·        Respect des horaires de cours (emploi du temps) et de la progression du programme, coefficient 1,5
·        Participation aux réunions d’établissement et de préparation pédagogique (conseils de classe, de département, etc) coefficient 1
2.     Les qualités professionnelles
·        Tenue du cahier de texte et cohérence avec le cahier de l’élève, coefficient 1
·        Taux de réussite des élèves au trimestre, coefficient 1
3.     Les compétences professionnelles
·        Niveau et suivi pédagogique (supports de cours, devoirs surveillés, de maison, de groupe), coefficient 2
·        Respect des délais de dépôt des notes d’évaluation, coefficient 1,5
Des missions d’inspection et de contrôle ont été réalisées par l’IPN et l’IGS pour endiguer les grèves qui ont perturbé l’année 2014-2015, mais aussi pour vérifier l’évaluation de ces fiches par les Chefs d’établissement.
Mais on peut se demander si, avec la suppression de la Prime d’Incitation à la Performance en juillet 2015, cette fiche d’évaluation existera encore et si elle aura le même impact sur le travail de l’enseignant de français au Gabon.
Un constat me préoccupe, la mauvaise gestion des ressources humaines à l’éducation nationale. Les bons enseignants de français que j’ai connus ont abandonné la profession pour la diplomatie, la politique ou le privé (enseigner aux lycées français Blaise Pascal, Michel Montaigne ou à l’école turco-gabonaise)…
Ceux qui restent sont ceux qui n’ont pas d’autre choix ou ceux qui ont des relations pour évoluer par cooptation…
A cette allure, l’enseignement du français au Gabon dépendra longtemps encore des expatriés et les enseignants gabonais ayant10 ans d’ancienneté dans la profession ou plus deviendront de plus en plus rares, ce d’autant plus qu’ils sont nombreux à bénéficier de promotions ou nominations (Censeurs ou Chefs d’établissement) sans avoir 5 ans d’ancienneté dans la Fonction publique.
Comme solution à ce problème, nous proposons tout simplement le respect des textes régissant tout fonctionnaire au Gabon : pas de nomination avant d’être titularisé ou d’avoir 5 ans d’expérience.
Axe 2 : les tensions
L’Education nationale est un des secteurs ministériels dont le budget est relativement important au Gabon. Il est donc légitime que les attentes soient fortes envers la communauté éducative. Cependant, les résultats enregistrés aux examens nationaux (entre 45% et 48% au Brevet d’Etudes du Premier Cycle et 20% au plus au premier tour du Baccalauréat, avant l’oral de rattrapage) et le fort taux de redoublement (35%, moyenne nationale) sont très en deçà des attentes. Ces statistiques révèlent un réel problème d’échec scolaire qui corrobore les travaux des chercheurs gabonais tels Armel Nguimbi, Nze Waghe ou Ambourouet-Bigman  portant sur les faiblesses en orthographe et grammaire des élèves et étudiant.
La responsabilité des enseignants de français est donc engagée, aussi allons-nous évoquer les différentes tensions qui affectent l’appropriation, par les enseignants, des savoirs impliqués par leurs compétences professionnelles.
D’abord, il faut évoquer les tensions découlant des trajectoires scolaires et universitaires différentes. D’une part, les enseignants issus de l’Université, d’autre part, ceux issus de l’Ecole Normale Supérieure ou encore ceux ayant bénéficié des deux centres de formation. Pour le Conseiller pédagogique Honoré Ovono Obame, cette différence est valorisante pour les professeurs issus de l’ENS qui sont, pour lui, « prêts à enseigner ».  Les besoins de l’Education nationale et les recrutements pour nécessité de service ont longtemps favorisés les recrutements directs d’enseignants de français gabonais ou expatriés. Pour pallier aux différences de cursus, la formation en cours de carrière sous forme de séminaires-ateliers a été longtemps assurée jusqu’en 2002 par la Coopération française. D’après Armel Nguimbi, cette situation pourrait expliquer la quasi absence de coopération pédagogique entre enseignants de français. Les solutions proposées ici sont :
·        Séminaires-ateliers par bassins pédagogiques avec impression de supports pédagogiques de synthèse et large distribution
·        Séminaires-ateliers de vulgarisation des meilleurs travaux de recherche de chaque promotion de l’ENS…Un travail de qualité devrait bénéficeir au plus grand nombre d’enseignants.
·        Tutorat systématique des jeunes enseignants par les plus expérimentés dans chaque département de français.
Ensuite, il faut reconnaitre qu’avec 47% d’enseignants expatriés, des tensions pourront être observées dans le choix des œuvres littéraires à étudier en classe.
En effet, si les textes officiels préconisent une étude paritaire entre littérature française d’une part et littérature négro-africaine et étrangère d’autre part, la réalité du terrain est toute autre.
Ainsi, les enseignants expatriés vont privilégier l’étude d’œuvres qui leurs sont familières : Maimouna d’Abdoulaye Sadji, l’aventure ambiguëe de Cheikh Hamidou Kane, Le monde s’effondre de Chinua Achébé, l’étrange destin de Wangrin de Amadou Hampaté Ba,  Ville cruelle d’Eza Boto, les bouts de bois de Dieu de Sembène Ousmane…
Tandis que les nationaux vont préférer faire la promotion de la littérature gabonaise à travers Au bout du silence de Laurent Owondo, Parole de vivant d’Auguste Moussirou Mouyama, Le bourbier d’Armel Nguimbi, Histoire d’Awu de Justine Mintsa
Quand on sait qu’officiellement l’IPN fait aujourd’hui la promotion de la littérature gabonaise, on comprend la nécessité d’harmoniser les pratiques, d’où les propositions suivantes :
-         Parmi les œuvres au programme, que les élèves choisissent eux-mêmes l’œuvre ou les œuvres à étudier
-         Que ces œuvres fassent l’objet d’exposés présentés par les élèves.
-         Que les enseignants et chercheurs produisent des œuvres critiques sur les livres gabonais.
Enfin, on constate au Gabon, dans les textes officiels comme dans les pratiques, une tension entre le français à l’écrit qui est valorisé et le français à l’oral qui l’est beaucoup moins. Aux examens du Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires (CEPE) comme au BEPC, la dictée demeure une épreuve discriminante…Or vous conviendrez avec moi qu’à une époque où les téléphones portables ont une saisie intelligente et les ordinateurs un dictionnaire intégré et des correcteurs d’erreurs automatique, cela peut paraitre désuet, voire suranné.
Hier, jeune enseignant en 4eme, j’ai voulu  remplacer la traditionnelle récitation par le récit d’un conte en langue maternelle traduit ensuite en français par chaque élève…Tout s’est bien passé jusqu’à ce qu’une parente d’élève s’offusque du fait qu’on puisse, en cours de français, parler une autre langue que le français…
En 2014-2015, j’ai demandé à mes élèves de 4eme de choisir une bande dessinée publiée sous le titre générique « Gabonitudes » dans le quotidien national L’Union sous forme de 8 vignettes, de la lire et de la commenter : dire, par exemple,  quel fait de la société gabonaise (ou quelle mauvaise habitude) l’auteur dénonce, comment, etc.
Ainsi, pour réduire cette fracture entre écrit et oral, nous proposons les mesures suivantes :
Au premier cycle, les coefficients des rubriques sont les suivants : oral (01) ; dictée (01), étude de texte (02), composition française (02),
-         ils devraient être remplaces ainsi : oral (01) ; dictée (01), étude de texte (02), composition française (02)
Au BEPC, examen qui clôt le premier cycle, les matières sont les suivantes :  dictée, étude de texte  et composition française
ils devraient être remplaces ainsi : oral; dictée, étude de texte, composition française.
Axe 3 : le rapport à l’exercice de la profession
Peut-on être performant sans avoir une certaine passion pour le métier que l’o exerce ? Au Gabon, on peut constater une différence entre enseignants expatriés et les nationaux quant à l’exercice de la profession.
Sur le plan cognitif, nous observons un léger avantage des expatries recrutés sur titres. Ils sont plus sérieux ou plus méthodiques dans l’exercice du métier, moins enclins à entrer en grève car tenus par des obligations contractuelles strictes.
Les nationaux étaient plus pragmatiques, plus ambitieux, moins fidèles à la carrière ou à la fonction d’enseignant…jusqu’à la création, en 2008, de la Prime d’Incitation à la Fonction Enseignante (PIFE) soit cent mille francs CFA par mois ou cent cinquante-deux euros par mois en plus du salaire pour la catégorie A1 (niveau CAPES ou bac + 5).
Sur le plan socio psycho affectif, on constate la même différence.
Certes, tous les enseignants de français au Gabon ont de l’estime, voire de l’amour pour leur profession, malgré leurs conditions de travail souvent difficiles (effectifs pléthoriques, absence de bibliothèque scolaire, etc).
Mais les nationaux, une fois titularisés ou intégrés dans la Fonction publique, vont commencer à organiser leur reconversion professionnelle en essayant d’investir des métiers plus lucratifs, des fonctions mieux rémunérées et socialement plus valorisantes.
Pour pallier à cette situation, certes le gouvernement a décidé, depuis aout 2015 de mensualiser la PIFE et de revaloriser les salaires pour tous les agents de la Fonction publique, mais nous proposons des Mesures d’Incitation à la performance :
-         Promotions et nominations au mérite
-         Entretiens individuels périodique,  à la demande des agents publics ou à l’initiative de l’Education nationale (Direction Centrale des Ressources Humaines), tous les deux ans, à la titularisation, à l’intégration.
Conclusion
En somme, nous pouvons comprendre que la fonction d’enseignant n’est qu’un tremplin pour d’autres métiers ou fonctions moins stressantes, mieux rétribuées, plus valorisantes.
A titre d’exemple, nous n’étions que trois enseignants en 2000 à Paris au XXème Congrès mondial pour représenter le Gabon. De ces trois enseignants, je suis le seul devant vous aujourd’hui : l’un est devenu Député depuis 2001 et l’autre Chef d’établissement depuis 2009.
« Emergence, excellence, performance »  sont aujourd’hui les mots-clés du discours politique au Gabon. A l’horizon 2020, l’objectif fixé est 80% de réussite aux examens nationaux (BAC et BEPC). Cet objectif ne sera pas atteint sans une gestion plus rationnelle et plus objective des ressources humaines. Ce cri d’alarme peut avoir des effets bénéfiques  si les résolutions de ce congrès sont transmises au niveau des décideurs et si chaque association fait ce qu’elle peut, selon ses moyens, pour maintenir  ardente la flamme de notre vocation.
Références
Loi n°21/2011 du 14 février 2012 portant Orientation Générale de l’Education, de la Formation et de la Recherche.
Discours et pratiques sur l’enseignement des textes littéraires au lycée, Armel Nguimbi, éditions Odette Maganga (ODEM), Libreville, mars 2015
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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 13:17

De 2010 à 2015, on observe une évolution nette des résultats au bac...

De 30,17% en 2010 à 60,61% en 2015, nul ne peut nier l'amélioration de ces résultats.

Certes, on est encore loin de l'objectif fixé à l'horizon 2015 : 80% de réussite, mais on semble résolument sur la (bonne) voie... Quelles peuvent en être les raisons ?

Jusqu'en 2010, le taux habituel des réussite était de 30%, voire 35% les bonnes années ou 40 à 45% les années exceptionnelles !

Les meilleurs résultats en 2011 (53,10%), 2012 (48,66%) et 2013 (48,30%) peuvent s'expliquer par les effets positifs des séminaires de 2010,2011 et 2012...

En 2014, les bons résultats (54,52%) peuvent s'expliquer par l'innovation BAC 1 (2013) et BAC 2 (2014), c'est-à-dire que les candidats en 2014 sont d'un meilleur niveau car ayant été sélectionnés par le BAC 1...

Mais le bond de 2015 peut surprendre certains et donner à penser que c'était un bac "cadeau"... Il n'en fut rien.Certes, les épreuves étaient consensuelles, c'est-à-dire à leur portée, compte tenu de l'année particulière que nous avons vécue... Mais on peut ajouter les raisons suivantes :

- une évaluation plus favorable grâce à une grille d'évaluation en Français et en Philosophie... - une évaluation plus objective car sous la surveillance des "harmonisateurs" pédagogiques... De 2015 à 2020, un bond qualitatif en 5 ans n'est pas à exclure si ces mesures sont appliquées :

- Reprise des Conseils d'Enseignement au premier trimestre pour harmoniser les pratiques et vulgariser les grilles d'évaluation auprès des enseignants de Français et de Philo,

- Reprise des séminaires,

- Formation continue des Chefs d'établissement ET des enseignants pour mutualiser les meilleures pratiques,

- Moins de grèves et plus de temps de travail (gouverner c'est prévoir, aussi le gouvernement en général et le ministère de tutelle en particulier doivent anticiper et éviter de donner aux enseignants des raisons de débrayer...),

- Que la Dame de Fer (IRA) reste en place, pour éviter l'instabilité,

- Que les Chefs d'établissements collaborent plus entre eux dans leur bassin pédagogique (devoirs communs et/ou examens blancs),

- Que l'Association des Parents d’Élèves soit plus présente et plus active dans chaque établissement,

-Que la tutelle soit plus présente dans chaque établissement, tant dans la vie scolaire (activités périscolaires, concours) que dans la vie pédagogique (prise en charge des élèves en difficulté scolaire).

Il n'y aura pas d'émergence sans un bond qualitatif des résultats aux examens !

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 13:06

Multiples sont les raisons pour lesquelles le CES Bruno Bokoko, tel un ver à soie achevant sa mue, devrait se transformer en Lycée Publique Bruno Bokoko, tel un papillon…

  1. Arguments économiques et sociaux

L’Indice de Développement Humain se calcule essentiellement à partir de l’Education et de la Santé…C’est dire toute l’importance de ce secteur, pilierdu Développement humain et reconnu comme tel par la plus haute autorité du pays, le Président de la République, Chef de l’Etat, comme en témoignent les Etats généraux de l’Education en mai 2010.

Hier, pole économique grâce à l’activité de COMUF, Mounana peut devenir un petit pole d’acquisition du savoir et ainsi relancer un minimum d’activité économique (petit commerce, transport, restauration rapide, etc) grâce aux élèves et enseignants du lycée…

Le maintien du CES en l’état, 17 ans après la fermeture de COMUF témoigne de la mauvaise gestion de l’après-COMUF et d’une absence de vision à long terme des leaders politiques, car il est impossible d’imaginer que le CES Henri Basset (ainsi dénommé à l’époque COMUF) serait demeuré CES alors que les autres établissements conventionnés comparables (toutes proportions gardées) tels Henri Sylvoz à Moanda, etc ont été érigés en lycées quand le besoin s’en est fait sentir…

MAIS IL N’EST PAS TROP TARD POUR BIEN FAIRE !

L’idéal, pour nous, citoyens de Mounana et au-delà, est qu’un enfant puisse, SUR PLACE, acquérir son CEPE, son BEPC ET SON BAC, avant de poursuivre éventuellement des études supérieures ailleurs.

En effet, comment comprendre que, d’une part, le Président de la République, Chef de l’Etat ait mis l’accent en 2014 sur le pacte social, la réduction de la pauvreté et que cette nouvelle orientation politique soit nulle et sans effets à Mounana, économiquement sinistrée depuis la fermeture de COMUF en 1997 ?

De fait, après le BEPC, les élèves admis en Seconde doivent parcourir chaque jour 25 kilomètres au minimum pour rallier Moanda… Le cout du transport quotidien, les dépenses en restauration représentent quelque chose de non négligeable pour des parents sans emploi ou au chômage… La location d’une chambre à Moanda ou à Franceville pour l’admis en Seconde n’est pas sans risques pour les élèves et parents d’élèves démunis : exclusions, abandons, redoublements, école buissonnière, accidents de circulation, grossesses précoces, etc.

Or, avec un lycée, il y aurait : moins de dépenses, un meilleur suivi parents/enfants et ainsi de meilleures chances de réussite scolaire !

  1. Arguments politiques

Aux origines, le CES est un établissement conventionné de COMUF (comparable à Henri Sylvoz), rétrocédé en 1997 à l’Etat…Le projet d’établissement initial devait en faire un lycée, tout comme Henri Sylvoz à Moanda.

C’est un devoir, pour l’Etat, de réaliser ce projet depuis que l’établissement lui a été rétrocédé.

A l’époque de la gestion ADERE de la cité (2003-2008), un "scandale" est découvert : dans le budget de l’Etat figurait un lycée d’Excellence fictif (12 millions de budget annuel)… A partir de ce moment, l’idée est née l'idée de faire du CES réel, avec son modeste budget d’une dizaine de millions et du lycée virtuel avec ses 12 millions UN SEUL ET MEME ETABLISSEMENT, le Lycée Publique Bruno Bokoko avec 24 millions de budget annuel environ (à l’époque)…

Question : si hier les plus hauts responsables à l’Education ont voulu implanter un lycée d’Excellence à Mounana (d’ailleurs existant virtuellement puisque budgétisé), pourquoi ne le voudraient-ils plus aujourd’hui alors que le besoin se fait de plus en plus sentir ?

Ce projet, transformer le CES en lycée, fut un projet pour les leaders ADERE puis pour les leaders UGDD/UN (voir le projet de campagne « Mounana pour tous »)…Mais une idée, un projet n’appartiennent qu’à celui qui passe de l’idée, du projet à l’acte, à la réalisation !

        2. Arguments techniques

Eventuellement, je préconiserais une enquête de terrain pour compléter, si besoin est, cet argumentaire par les données suivantes :

  • Que sont devenus les brevetés du CES (étude comparative, de 1995 à 2015) ?
  • Quels sont les résultats scolaires du CES 2015 (étude comparative, de 1995 à 2015) ?
  • Combien d’établissements primaires existe-t-il à Mounana ?
  • Combien d’établissements pré-primaires existe-t-il à Mounana ?
  •  
  • Par ailleurs, Madame BOUNDONO, ancienne enseignante au CES et Messieurs Jean-Claude MACHENDE, Fulbert BONGOTHA, Jean-Luc ASSA peuvent être consultés pour avis technique sur le projet, sans exclure, évidemment, l’actuel Principal.

Selon les articles 31 (pour le CES) et 32 (pour le lycée), de la nouvelle loi d’orientation pour l’éducation adoptée en décembre 2011, le minimum exigé est :

10 salles de classes : Oui

1 salle polyvalente : Non

1 labo de physique : Oui

1 labo de chimie : Oui

1 labo de SVT : Oui

1 labo de langue : Non

1 Centre d’Appui Pédagogique et Logistique : Non

1 plateau sportif : Oui

Logements pour les dirigeants : Oui

Centre de Documentation et d’information : Oui

Toilettes et vestiaires : Oui

Service social : Non

Infirmerie : Non

Cantine scolaire : Non

Jardin potager : Non

Petit élevage : Non

Internat : Non

En conclusion, nous pouvons dire que le minimum requis pour transformer le CES en lycée est là, ce qui ne peut surprendre personne car COMUF, à l’origine de la création du CES, avait TOUT PREVU, non seulement pour le CES créé, mais aussi pour le futur lycée, si on tient compte de l’espace bâti et non bâti réservé par COMUF à cet établissement…Les travaux en cours le prouvent aisément. Il suffit d'un peu de bonne volonté...politique !

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 11:00

Le Lycée Public de Montalier est un établissement créé en 2006 avec le lycée de Diba-Diba et, dans le projet du Ministre de l’Education de l’époque, le Professeur Albert ONDO OSSA, c’est un établissement d’excellence.

 

Quand j’ai pris mes fonctions en septembre 2010, tout en étant satisfait de trouver 30 élèves par classes, soit un millier d’élèves, je me suis posé une question simple : pourquoi, avec de tels effectifs, on a eu à la première édition du BEPC 20% d’admis ?

Autrement dit, pour qu’un établissement soit effectivement d’excellence (et non pas nominalement seulement), le critère « effectifs réduits par classe » suffit-il ?

Non, évidemment.

Il me fallait donc rapidement prendre des mesures et imprimer ma marque.

Je me suis donné 100 jours pour convaincre mes collaborateurs et enseignants que j’étais bien à ma place…

 

J’ai commencé par les emplois du temps…

En l’absence d’un logiciel fonctionnel, ce fut assez laborieux…

Et il fallait faire attention au choix des profs intervenant en classe de troisième.

Or quand on ne les connait pas, sur quels critères s’appuyer ? Expérience, essentiellement.

 

Puis, ce fut la commande de nouveaux bulletins : décembre n’était pas loin.

 

Une innovation qui a fait grincer des dents, ce fut l’annonce que, désormais, on travaillerait le samedi à Montalier…Murmures et grincements de dents.

Fort heureusement, une note circulaire n°003146/MENSERIPG/CAB du 3 septembre 2010 vint à mon secours : désormais, le samedi devait être consacré à des activités socio-éducatives de 8h00 à 12h00…

 

J’en profitai pour imposer chaque samedi un devoir-type de BEPC aux élèves de Troisième, pendant deux heures au maximum ; le reste du temps étant consacré à des activités ludiques. L’utile et l’agréable.

Mais en réunion avec les profs, l’un d’eux me dit :

- Monsieur le Proviseur, les élèves se plaignent car ils sont stressés.

Est-ce qu’on ne pourrait pas interrompre ces devoirs-type et revenir à l’ancienne formule (BEPC blanc au 3ème trimestre) ?

- Non, et s’ils sont stressés, c’est très bien car c’était un des objectifs à atteindre.

Ils doivent dès maintenant être conscients qu’ils auront un examen à passer en fin d’année et s’habituer à gérer le stress, répondis-je.

 

Autres innovations : le Proviseur saisissait lui-même les notes des élèves de Troisième (4 classes, 132 élèves)…

 

Amendement du Règlement intérieur avec les chefs de département et les responsables de l’Association des Parents d’Elèves.

 

Liste des élèves gérée EXCLUSIVEMENT par le Proviseur.

 

Réalisation de trombinoscopes pour mieux identifier les élèves.

 

Saisie des notes par les Professeurs principaux, en fin de trimestre.

 

Vous serez d’accord avec moi : ils ont vite compris qu’ils avaient un Proviseur qui en voulait !

 

Le résultat ? Vous le connaissez comme moi et je suis trop modeste pour le rappeler.

 

Mais c’est à partir de MAINTENANT qu’on peut parler à bon droit d’émergence du lycée public de Montalier.

 

A la rentrée 2011-2012,puisque j’y suis encore, je vous le promets : personne ne va rire…

 

A part moi !

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 14:03

Depuis un bon moment je n'ai pas pu écrire un mot de nouveau sur mon blog, ni proposer quelque chose de neuf...

Pourquoi ?

Au lycée, depuis près de deux mois, j'ai du me battre contre mes propres agents pour lutter contre les inscriptions frauduleuses...Ah Ah Ah !

Ceux qui croyaient pouvoir tromper  une nouvelle (et jeune) direction en ont été pour leurs frais...

D'ailleurs, il y a un surveillant qui a meme reçu une convocation pour escroquerie et abus de confiance...

Bref, les mauvaises habitudes sont difficiles à changer...Mais rien n'est impossible !

 

J'ai trouvé un établissement qui a fait l'an dernier 20% de réussite au BEPC : sur 58 candidats, 12 ont obtenu ce deuxième diplome...

Mon ambition et mon objectifs sont de faire mieux, évidemment.

Pour cela, j'ai proposé des journées de préparation au BEPC : tous les samedi, les 132 élèves de 3ème passent une épreuve type de BEPC...

Au second trimestre, ils feront 2 heures de math en plus, pour tenter de combler le déficit accumulé.

Au troisème trimestre, ils passeront le BEPC blanc, comme d'habitude... 

On verra bien ce que tout cela va donner comme résultats...Inch'Allah !!!

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 09:32

Samedi matin, je me réveille et comme un automate je prends mon pc, je l’allume et pendant qu’il rame (l’antivirus n’est plus à jour depuis kala-kala…).

Je somnole quand un appel me fait sursauter…FélicitaionjaivudanGabonMatinProviseurNoublipatapetiiteOh !

Avant que je n’ai pu identifier la voix, elle a raccroché. Bon, c’est une dame, ya pas de doute là-dessus…Mais qui ? Et quelle petite ? Sa voix ressemble bien à…Mais ELLE n’est pas ma petite…

Quand je vois en première de couverture : Nominations à l’éducation nationale, je l’achète en me disant que j’aurai bien le temps de le lire à la maison, y a pas le feu.

Mais quand je tourne les pages, je ne vois rien.

 

La Grande Royale (ma dame, Esther) s’est réveillée entre temps et me demande :

-          qui t’a appelé si tôt ?

-          Une collègue, elle me dit de lire Gabon Matin, les nominations sont tombées…

-          Ah bon ? Et c’est pour se moquer de toi qu’elle appelle ? Comme ton nom n’y est surement pas !

-          Mais enfin, chérie, tu ne crois pas que c’est un peu tôt pour ce genre de blagues ? Attends de lire avant de parler…

 

Je remonte au kiosque :

-          Y a pas des pages qui manquent dans ton journal ? Depuis tout à l’heure on ne fait que m’appeler pour me féliciter et je ne sais même pas de quoi il s’agit…

-          Non, j’ai pas enlevé de pages, c’est le journal de ce matin…

Inutile d’insister, je me dirige vers un autre kiosque, à 400 mètres de là.

-          Chef, y a pas des pages qui manquent dans Gabon Matin ?

-          Non, mais y a un supplément, les nominations à…

-          Ok, donne, c’est combien ?

Et là, plus question d’attendre d’arriver à la maison pour en avoir le cœur net :

Lycée MONTALIER, Proviseur : BOKOKO Edgard Bruno.

 

Quand la Grande Royale lit la bonne nouvelle elle-même, elle sautille et crie de joie avant de courir acheter des unités pour alerter toute la famille.

 

 Ah les femmes ! 

 

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 13:21

Jusqu’en 1990, les fournitures et les manuels scolaires, de même que l’habillement étaient gratuits. Les études en internat étaient la règle (et non l’exception).

 

J’ajouterai que le personnel d’encadrement (chefs d’établissement et autres) était affecté dans toutes les provinces sans arrière-pensées politique ou ethnique (à l’époque du parti unique, précisons-le). Ce qui a favorisé le brassage des ethnies et l’émergence d’une nation…

 

Depuis 1990, il n’en est plus de même. On a ri hier du slogan d’un opposant : « école cadeau, hôpital cadeau, travail pour tous ». Aujourd’hui, dans l’éducation, personne n’ignore que pour être nommé Censeur voire Chef d’établissement, il faut au minimum la bénédiction du baron du coin…

 

Bref, il s’agit d’une structure féodale qui me semble opposée aux valeurs de compétence et d’excellence qu’implique le concept d’émergence aujourd’hui. Alors, peut-on espérer une restructuration, une perestroïka de cette structure féodale ? Le prochain mouvement du personnel de l’éducation nous permettra de répondre à cette question. 

 

 

 

 

 

 

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 20:53
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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 17:46

La session du bac 2010, tenant compte des innovations de la session précédente et des recommandations des Etats généraux de l’éducation de mai 2010, présente plusieurs autres innovations au nombre desquelles ont peut citer :

la décentralisation (les Inspecteurs Délégués d’Académie sont tous responsables du déroulement de l’examen dans leur circonscription pédagogique) et la décongestion des centres d’examen au nombre de 15 désormais : 8 à l’intérieur (dans les établissements-phares des chefs-lieux de province) et 7 à Libreville (dans certains établissements).

C’est dans cette logique que le centre d’examen du lycée Georges MABIGNATH a été créé pour la première fois et organisé comme suit :

Président du Centre : Monsieur Guy Germain MBESOT

Vice-Présidents (3),Responsables de la logistique :

Le Proviseur du Lycée Georges MABIGNATH

Le Principal du CES MABIGNATH

Le principal du CES d’Akébé

Président du Jury : Professeur Daouda Patrick MOUGIAMA

Secrétariat

Responsable : Abel BABALA (05-31-18-54)

Membres (15) : Aimé BAKITA (07-29-14-52) Edgard Bruno BOKOKO (06-20-20-31/07-19-59-59) Constant DITOMBI NGOUESSI (06-24-02-02) Benjamin ENGONE MBA (07-39-80-56) Thierry IBOUANGA MOUSSAVOU Denis Marin MAVOUNGOU (05-20-62-74) Rachel MAYINOU (07-17-70-67) Nadia MBOUMBA D’ALMEIDA (07-87-10-54) Lyly MENVOLA NNANG (07-67-86-61) Amédhet MIHINDOU Félicité MIKOUMA MIKOUMA Clotilde NDEMENGOYE Jean Richard PENDI (07-52-72-25) Laure SAIZONOU (07-31-39-16) Maurel YEBE ASSEKO (07-19-50-22)

 

PROPOSITIONS

Sur le plan matériel

En musique, prévoir l’équipement indispensable : prises (électricité), enseignants et matériel → en 2011, veiller à bien distinguer les couleurs des fiches de 2ème correction en philo et en sciences éco.

Des sanitaires fonctionnels et en nombre suffisant sont indispensables pour les membres du Secrétariat, les membres du jury et les élèves qui travaillent dans un centre d’examen pendant au moins 21 jours.

Deux (2) ordinateurs pour saisir les notes de 1931 candidats, c’est largement insuffisant.

Nous suggérons que le principe d’un ordinateur pour 500 candidats soit retenu l’an prochain (soit 4 ordinateurs nécessaires pour gérer 1931 cas), et que le parc informatique soir renouvelé.

Au niveau des candidats

→ en 2011, tolérer tous ceux qui désirent participer aux épreuves facultatives sans exiger d’avoir eu un prof dans l’année (surtout pour les candidats libres), car certains peuvent avoir des talents travaillés à la maison ou dans d’autres cadres.

→ en 2011, les candidats hospitalisés (malades et accouchées) devraient bénéficier d’une session spéciale, cinq à quinze jours après les délibérations du second tour, afin de permettre aux candidats de passer les épreuves dans les meilleures conditions physiques et morales et de bénéficier des mêmes conditions de surveillance que les centres.

Au niveau du Ministère de l’Education (IDA/Office du Bac)

Proclamation solennelle des résultats accompagnée de la distribution de prix aux élèves ayant obtenu une mention : tous doivent être prioritaires pour l’obtention de bourses à l’étranger, dans les pays du G7 (Etats-Unis, Japon, Angleterre, Allemagne, Italie, Canada, France).

Le terme de « Délibération » doit être remplacé par l’expression « Communication des résultats », car délibérer, c’est s’interroger, débattre puis choisir (hier, selon les dossiers scolaires), ce qui n’est plus le cas.

Les épreuves facultatives 1 et 2, au vu des résultats, ne présentent aucun intérêt pour les candidats.

Soit il faut les repenser pour qu’elles apportent réellement un plus au candidat, soit il faut envisager de les supprimer.

Une personne pourrait être chargée exclusivement de l’Education Physique et Sportive (notes) à l’Office du Bac.

La déconcentration et la décentralisation des centres d’examen s’est avérée positive dans l’ensemble.

Il serait judicieux de la prolonger en 2011 en faisant aussi, comme à l’intérieur, des Présidents de centres les ordonnateurs de crédits en vue du paiement rapide des vacations.

Au niveau de l’Institut Pédagogique National et/ou des établissements scolaires

Les grilles de corrections, en histoire-géographie et en sciences économiques, gagneraient à être utilisées en classe pour une évaluation plus objective et une pratique usuelle pour l’enseignant.

Cette grille d’évaluation pourrait être adaptée et adoptée en français et en philosophie : un séminaire-atelier organisé par l’Institut Pédagogique National « Vers l’élaboration d’une grille de correction en vue de l’émergence d’une évaluation plus objective ».

Sur le plan des ressources humaines

→ en 2011, un surveillant du Primaire + un du Secondaire

Dans chaque salle de correction, éviter que des enseignants de la même matière ne soient réunis → un prof / matière et un seul dans chaque salle de correction.

Les Enseignants du Supérieur, cette année, n’ont pas été, apparemment, appelés comme membres du jury, au bénéfice des candidats, car ces enseignants très souvent n’assistaient pas aux harmonisations, et de plus c’est normal que ces enseignants ne corrigent pas des exercices qu’ils ne font pas au quotidien pendant l’année : par exemple, en français, ni le sujet de type 1 (étude du texte argumentatif), ni le sujet de type 2 (commentaire composé) ne sont pratiqués à l’Université.

Enfin, les enseignants du Supérieur avaient tendance à attendre des élèves des productions d’étudiants, d’où une évaluation biaisée. Il est bon que ces enseignants ne fassent plus partie des membres du jury, car la courses aux vacations des « chasseurs de primes » ne peut pas favoriser la réussite des élèves.

En réorganisant le calendrier de déroulement des épreuves écrites, on peut, dans le même laps de temps, faire un travail plus fiable pour les correcteurs et plus rapide pour le Secrétariat : on peut commencer par les matières ayant des grilles de correction et/ou ayant une double correction, d’où la proposition suivante de planning des épreuves : Nouveau planning proposé

Disciplines

Ecrit Education Physique et Sportive :8h00-11h00

 

Sciences économiques : 8h00-12h00

Histoire-Géo : 14h00-18h00

 

Philosophie : 8h00-12h00

Français : 14h00-18h00

 

Mathématiques : 8h00-12h00

Langue vivante 1 : 14h00-18h00

 

Epreuves facultatives : 8h00-12h00

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