Electrocutions 2 coeurs
Non
Union
Imagination
Confusion
Réunion
Satisfaction
On
Amantation
Séparation
Vision
Désillusion
Ions +
Ions -
© Copyright Edgard B. BOKOKO
Je viens d'achever, pendant les "vacances" de noel, La parfaite lumière de Eiji Yoshikawa, un roman de cape et d'épée japonais qui me rapelle Les trois mousquetaires que j'ai du lire, enfant, combien de fois encore ???
En quatrième de couverture, vous lirez ce texte :
"Soudain, il vit la vérité : les techniques de l'homme d'épée n'étaient pas son but ; il cherchait une Voie du sabre qui embrassât toute chose. (...) Pour la première fois, il se demanda s'il était possible à un être humain insignifiant de ne faire qu'un avec l'univers."
Le jeune Takezô est devenu Miyamoto Musashi, redoutable samouraï.
Il sait maintenant que l'art du sabre ne s'acquiert qu'à force de sacrifices et de choix, qu'il est aussi art de la Vie.
Sur les terres entourant le mont Fuji, la belle Otsu, le disciple Jotaro et l'enfant lori suivent les traces de Musashi : ceux qui le vénèrent doivent accepter, eux aussi, la rude discipline du samouraï.
Affrontements, rencontres, épreuves et leçons : telle est la voie de la sagesse, l'unique voie menant à la parfaite lumière. Mais pour l'atteindre, Musashi doit engager l'ultime combat.
Pour moi qui n'ai pas lu le premier tome de cette saga (intitulé: La pierre et le sabre), il me fallait quelque fois revenir sur certains passages et dans l'ensemble etre très attentif car les noms des principaux personnages sont nombreux et pretent souvent à confusion (Takezo = Miyamoto Musashi).
Mais dans l'ensemble, j'ai beaucoup apprécié cette oeuvre qui, au-delà d'une narration classique (compétition et rivalité entre deux personnages extraordinaires, Musashi et Kojiro, narration agrémentée d'une histoire d'amour impossible entre Musashi et Otsu) nous avons là l'histoire d'une quete personnelle du héros qui se débarasse peu à peu de tout ce qui est superficiel dans la vie (ambition, liens conjugaux) et va sans cesse vers l'essentiel (la solitude, l'humilité, la simplicité, la maitrise de son art et la création dans son art).
Je l'ai lu lentement, savourant chaque page, mais je sais que je le relirai bientot et y découvrirai d'autres trésors inaperçus. Je crois y avoir capté un peu de cette ame japonaise. Tout comme, à la télé, au début des années 90, je l'entendais à travers cette phrase d'un vieil homme japonais réagissant, à une menace américaine : "c'est pas parcequ'ils ont gagné en 1945 qu'ils vont nous obliger à manger leur riz ! "
Sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Musashi_Miyamoto vous pourrez retenir ceci:
L'enseignement de Musashi peut se ramener à neuf principes
Cette semaine, du 26 au 30 janvier 2007, j'accueille deux enseignants stagiaires dans mes classes au Lycée d'Application Nelson Mandéla.
C'est l'occasion d'etre sous le regard critique de deux futurs collègues et de réfléchir sur mes méthodes pédagogiques et mes pratiques.
C'es l'occasion pour eux de comprendre que le métier d'enseignant est essentiellement affaire de pratique, c'est-à-dire que l'Ecole Normale Supérieure donne tous les outils techniques pour faire de quelqu'un un enseignant, mais rien ne vaut ce genre d'immersion dans le mileiu pour découvrir la varie vie de l'enseignant.
Avec mes élèves, depuis toujours, j'essaie de créer une relation horizontale, et non pas verticale (du type "le prof a toujours raison"). Une telle relation, quand elle existe, facilite la communication, l'échange entre mes élèves et moi; leur donne plus confiance en eux et en leur capacité à défendre leur point de vue face au prof.
Ainsi, les stagiaires ont observé que la TA2B2 est plus vivante, communique plus que la TB1 (lundi 26).Meme si, le lendemain (donc mardi, aujourd'hui), en TB1, ils ont été impressionné par les 3 derniers exposés sur des poèmes extraits de Vitriol bantu de Ferdinand Allogho-Oké (Vos voitures-là, Le caca).
La capacité des 3 derniers duos d'élèves à exposer sans pratiquement regarder leur document les a surpris agréablement.
Quid de l'autorité du prof quand il n'y a plus de relation horizontale ? m'ont-ils demandé
J'ai essayé d'expliqué que cette fameuse autorité doit etre méritée par le prof. C'est le fruit d'une attitude, d'un comportement vis-à-vis des élèves: objectivité, rigueur, travail, attention.
Quand le prof se veut modestement un médiateur de connaissances, quelqu'un qui ne se prend pas pour un puits de science en face d'un abime d'ignorance, qu'il respecte les élèves et évite de les frustrer inutilement, mais les encourage à toujours s'exprimer et à mieux faire, alors le respect des élèves pour leur prof apparait et lui confère ainsi une certaine autorité, pour ne pas dire une autorité certaine.
Un indice intéressant est le fait que les élèves de votre classe soient nombreux à ne pas vouloir sécher le cours de français, car il s'y passe souvent quelque chose de nouveau.
Qu'est-ce qu'un bon prof de français ?
Un homme qui se connait, qui connait ses forces et ses faiblesses, d'une part.
Un homme qui a en tete l'image du professeur idéal, d'autre part.
Et qui travaille, chaque année scolaire et année après année à réduire la distance entre l'enseignant qu'il es et l'enseignant qu'il voudrait etre.
Edgard B. Bokoko
La mère, la nourrice, la poétesse
Servante, suspend ton geste de statue et vous, enfants, vos jeux et vos rires d’ivoire, L’ouragan Femme, pose sur mon front tes mains balsamiques, tes mains douces plus que fourrure.
Pas même la chanson de nourrice. l’enfant sur le dos de sa mère, Nuit de Sine
Femme nue, femme noire
J’ai grandi à ton ombre, la douceur de tes mains bandait mes yeux. Femme noire
Mère sois bénie !
Je repose la tête sur les genoux de ma nourrice Nga, de Nga la poétesse, A l’appel de la race de Saba
Mère, Ndessé
Les berceuses, Camp 1940
Les poétesses du sanctuaire m’ont nourri, Que m’accompagnent koras et balafongs
L’épouse, la muse
Femme, allume la lampe au beurre clair,
Ma tête sur ton sein chaud comme un dang au sortir du feu et fumant, Nuit de Sine
Et voilà qu’au cœur de l’été et de midi, je te découvre terre promise du haut d’un haut col calciné
Femme nue, femme obscure !
Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fait lyrique ma bouche
Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d’est
Tam-tam sculpté, tam-tam tendu qui grondes sous les doigts du Vainqueur
Ta voix grave de contre -alto est le chant spirituel de l’Aimée.
Gazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau, Femme noire
Tu es femme par ma tête par ma langue, car tu es femme par mon ventre
Ma Sao mon amante aux cuisses furieuses, aux longs bras, Congo
Buisson odorant de l’aisselle
Ma négresse blonde d’huile de palme à la taille de plume
Cuisses de loutre
Seins de rizières mures
Nolivé aux bras de boas, aux lèvres de serpent-minute
Nolivé aux yeux de constellation
L’ivresse du lait de sa bouche, Chaka
Les pleureuses, la vierge
Les pleureuses, Aux tirailleurs sénégalais morts pour la France
La danse des filles nubiles, Joal
Vos filles, m’a-t-on dit, se peignent le visage comme des courtisanes
Elles se casquent pour l’union libre et éclaircir la race ! Le message
Jeunes filles aux seins debouts, L’Absente
Les vierges du Gandyol, Taga de Mbaye Dyob
Quarante vierges à chanter ses gestes, Congo
Grâces à la jeune fille nubile au ventre de douceur n’deissane ! à la croupe de colline à la poitrine de fruits de rôniers, Messages
Dominant envers la femme noire ainsi apparaît-il à travers
Tam-tam sculpté, tam-tam tendu qui grondes sous les doigts du Vainqueur, Femme noire
Tu es femme par ma tête par ma langue, car tu es femme par mon ventre, Congo
Edgard B. Bokoko : Bonjour, Monsieur Lindzondzo, présentez-vous pour les internautes et les lecteurs de notre blog educanet
Je suis Sylvain LINDZONDZO, Directeur de la DEPAACS (Direction de l’Education Physique et Artistique des Activités Communautaires et Socioculturelles)
Existe-t-il un département des activités périscolaires à l’IPN ?
Non.
Existe-t-il un département des activités périscolaires au Ministère de l’Education nationale ?
Oui, d’après le décret n°1054 du 27 décembre 1982 portant attributions et organisation du Ministère de l’Education nationale. Ce décret a été modifié en 1989, la direction des activités périscolaires devenant Direction des Œuvres et des Assurances Scolaires. Ses attributions antérieures dans le domaine pédagogique étant transférées à l’Institut Pédagogique National. En 2003, une autre mutation en fait la Direction de l’Education Physique et Artistique des Activités Communautaires et Socioculturelles (DEPAACS), avec les mêmes attributions.
Quel est l’intérêt, selon vous, des activités périscolaires ? Les activités périscolaires complètent les cours dispensés en classe. Ils forment l’être dans la société, pour la société, au service de la société. Ils permettent à l’élève d’apprendre la vie en communauté, à faire don de soi. Ils constituent un instrument de socialisation et de formation du citoyen dont le Gabon a besoin pour son développement.
Quel est le nombre d’enseignants de votre département exerçant au Gabon ? Notre département compte trois type de personnel : Les enseignants d’EPS (Education Physique et Sportive), d’Education Artistique et le personnel d’encadrement (personnel de santé et paramédical –assistantes sociales-), soit environ 500 personnes. Ainsi, on constate au Gabon la méconnaissance des Conseillers de Jeunesse, dont on n’apprécie pas très bien l’utilité. Mais les Chefs d’établissements devraient, les premiers, comprendre leur utilité dans la prévention de la délinquance juvénile.
Quels enseignants font des activités périscolaires ?
Les rares enseignants spécialisés (Conseillers de Jeunesse) sont affectés dans les établissements de plus de 1000 élèves. Ils disposent de supports scientifiques.
On en compte une trentaine qui sortis de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS).
Leur profil est le suivant :
Avec le niveau du BEPC, ils faisaient trois ans à l’INJS pour sortir professeurs d’EPS ou instructeurs de jeunesse. Mais cette dernière filière a fermé à la fin des années 80.
Avec le niveau le niveau BAC+3, on entre à l’INJS d’Abidjan ( en Cote d’Ivoire).
Avec le niveau BAC+4, on entre à l’INJS du cameroun pour sortir Professeur des activités socio-éducatives.
Mais tous les enseignants sont concernés par les activités périscolaires, et nombreux sont ceux qui en pratiquent avec leurs élèves sans avoir eu une formation spéciale pour le faire, mais simplement par passion pour une activité littéraire ou artistique (qu’ils ont eux-mêmes souvent faite étant élève).
Quelles activités périscolaires sont pratiquées au Gabon ?
Exposition de travaux d’art visuel (dessin, couture, objets d’art), concours littéraires (poésie),
danses, jeux de société, arts dramatiques.
Quelles réalisations sont à mettre à votre actif ? Le camp de vacances, édition 1999, 2000 et 2001, qui, à travers des activités sportives, éducatives et artistiques, a démontré l’intérêt d’une bonne gestion des temps libres.
Avec quels moyens financiers ? Il n’existe pas de ligne budgétaire spéciale. Un plan marketing a permis de réaliser le minimum, avec le concours des mutuelles scolaires (100FCFA/élève) et coopératives scolaires (200 FCFA/élève), en l’an 2000. Mais en commission technique, la Direction Générale des Activités Financières n’a pas pu défendre l’intérêt d’une ligne budgétaire spécifique pour les activités périscolaires, alors que moi, en tant de concepteur du projet, aurait certainement pu le faire.
Nous bénéficions ponctuellement :
des subventions des départements ministériels de l’Education Nationale et de la Culture, des Arts et de l’Education Populaire,
des contributions des personnes physiques et morales.
Seriez-vous d’accord avec ceux qui estiment qu’au Gabon les activités périscolaires sont dévalorisées ?
Il y a une incompréhension de certains responsables, mais au fur et à mesure des réalisations de notre département, et ce depuis l’impulsion donnée par l’ancien Ministre de l’Education Nationale André Mba Obame, les mentalités commencent à changer.
Quel est votre bilan d’activité cette année ?
Le calendrier politique (élections présidentielles de novembre 2005) nous a dissuadé de réaliser des activités périscolaires, pour éviter toute forme de récupération. Nous nous sommes contentés de faire une tournée des circonscriptions scolaires pour expliquer l’importance de ces activités périscolaires aux responsables d’établissements. Que le jeu fait partie de la réalité de l’enfant et qu’une éducation qui ne l’intègre pas est une éducation tronquée.
Quelles recommandations pourriez-vous faire ?
On doit faire de l’école un cadre qui attire l’élève. L’élève, après son cours, doit avoir envie de rester dans son établissement pour y exercer toutes sortes d’activités périscolaires. L’école, le collège, le lycée ne sont pas des machines à fabriquer des têtes bien pleines, mais des centres d’éducation où l’on forme la Personne dans son intégralité.
Des expériences au niveau du Primaire ont démontré qu’avec ces activités on forme des élèves qui réfléchissent et qui créent. Aux responsables d’établissement de le comprendre pour que tout s’enchaîne de façon logique. Ces responsables, au lieu de se cantonner dans leur mission pédagogique, devraient se considérer comme des coordonnateurs de TOUTES les activités au sein de leur établissement, pédagogiques Et périscolaires.
Enfin, il serait souhaitable que les parents d’élève accompagnent et soutiennent leurs enfants dans la réalisation de ces activités.
EBB : Monsieur Lindzondzo, je vous remercie.
Le football est le sport-roi au Gabon, tant au niveau national qu’au niveau scolaire.
Il le demeure, malgré le fait que la qualité du football gabonais a diminué, comme en témoigne son absence, ces dernières années, lors des grands rendez-vous sportifs internationaux.
Au niveau national, il est subventionné par l’Etat, ce qui n’existe que très rarement ailleurs :
Le football vient en première position, suivi du handball, de l’athlétisme du volley-ball, du tennis, et du tennis de table. Les sports de combat comme la boxe, le judo et le tae-kwon-do sont aussi pratiqués assidûment, quoique avec moins de bonheur au niveau international (le Gabon a eu de bons boxeurs et de bons judokas, mais aujourd’hui la relève n’est pas assurée).
Au niveau scolaire, les coopératives scolaires permettent le financement du football, entre autres activités périscolaires. Mais on observe que chaque école, chaque collège, chaque lycée a son équipe de foot. Le football vient en première position, suivi de l’athlétisme et des autres disciplines.
L’impact de la coupe du monde au Gabon peut être observé sur trois plans : politique, économique et social.
Au plan politique, le Gouvernement paye (35 millions de francs CFA par match) pour la retransmission pré financée de chaque match de la coupe du monde.
De plus, le classement par la FIFA de l’équipe national semble être un enjeu politique si l’on en juge par le profil des deux derniers entraîneurs de l’équipe nationale du Gabon Les Panthères : le brésilien Jairzinho, champion du monde 1970 (octobre 2003-2006) et le français Alain Giresse, champion d’Europe 1984 (2006).
Par ailleurs, le football parait être un instrument de propagande car pendant les vacances, les élus et autres responsables politiques, organisent des tournois pour entretenir la convivialité et la solidarité.
Au plan économique, on remarque des promotions sur les télévisions.
La FIFA subventionne selon le niveau de l’équipe national au plan international (séminaires d’encadrement, formation des jeunes, etc).
Au Gabon, cette subvention est de 200 millions de francs CFA.
Une question demeure : cet argent est-il utilisé à bon escient ?
Au plan social, la coupe du monde a moins d’impact sur les jeunes qui trouvent leurs idoles dans le monde du basket. Quelles explications peut-on donner à ce phénomène ? Les nombreuses compétitions de foot en période de vacances scolaires ?
L’esprit de facilité ? C’est tout cela à la fois et plus.
Mais on peut remarquer que pendant cette période de coupe du monde, la famille se recompose autour de la télévision : les épouses sont heureuses de retrouver leurs époux qui arrivent à la maison pour voir le(s) match(s) avec des amis.
Les forces de l’ordre et de sécurité auraient même observé une baisse de la délinquance et de la criminalité pendant cette période !
La problématique du français en sport (et en foot en particulier) n’existe quasiment pas au Gabon, où le français est langue seconde, sinon première en milieu urbain.
Mais on doit quand même signaler l’usage d’un langage technique, permettant de savoir lire le jeu ; de deviner les intentions techniques et tactiques d’un entraîneur…
Au Gabon, on aime à parler du père du théatre gabonais, Vincent de Paul Nyonda.Mais où est la mère ? Que sont les fils devenus ? Le théatre est le genre mineur de la littérature au Gabon, pourtant son impact social est indéniable et bien plus important que le roman ou la poésie.
Dans les années 80, on peut citer La folle du Gouverneur de Laurent Owondo.
Dans les années 2000, Péronelle de Ludovic Obiang et tout récemment (en décembre 2008) Tant que les femmes auront des couilles, toujours du meme auteur.
En manque de nouveles pièces, les metteurs en scènes sont obligés d'adapter certains romans.
Tel AWU, adaptation du roman de Justine Mintsa mis en scène par Michel Ndaot.
Avec Julienne Obika, Kyara Bongo et Kouélé Tonda.
1ère représentation jeudi 9 novembre 2006 (en présence de l’auteur), 2ème représentation le 13 décembre 2006 au Centre Culturel Français.
Après l’adaptation du roman de Kourouma mis en scène par Catherine Boskowitz « Allah n’est pas obligé » le 3 novembre 2006 au Centre Culturel Français, on constate tout simplement qu’il semble y avoir une crise du théâtre africain en générale et gabonais en particulier. L’absence de textes dramatiques de qualité, en effet, contraint les metteurs en scène à recourir à l’adaptation de romans africains…De qualité ? Voire…
La soirée fut plaisante et les spectateurs n’ont pas boudé leur plaisir : grâce à l’habile mise en scène de Michel Ndaot et au talent des trois acteurs, la trame narrative de Histoire d’Awu gagne une valeur ajoutée et le thème suranné du conflit entre tradition et modernité passe au second plan, faisant place au drame kafkaïen des victimes de la bureaucratie et de l’incompétence. On retrouve ici les thèmes chers à l’auteur, Justine Mintsa : amour, couple exemplaire, féminisme, mort, tradition aliénante. Comme un motif qu’elle tisse patiemment, obstinément…Jusqu’à épuisement du filon ?
Brazza, capitale de la force libre est le dernier recueil de nouvelles d’Auguy Mackey publié chez L’Harmattan en 2005.
Par le titre, l’auteur congolais rappelle un événement historique : Brazzaville fut la capitale de la France libre…Hélas, ironie de l’Histoire, appétit du pouvoir et ambitions égoïstes feront de Brazzaville, à partir de 1997, la capitale de la force libre par le déchaînement de la violence des milices privées et de l’armée au service de Sassou Nguesso et de Lissouba…
Tel est le contexte historique des nouvelles d’Auguy Makey qu’un retour au pays natal a inspiré.
Après Francofole en 1993, Hypertension Prix BICIG de littérature en 1996, Tiroir 45 en 2003, Brazza, capitale de la force libre à travers cinq nouvelles : Pélican, Boule de soie, Villa, Lisa, Exil et Venin nous démontre son talent littéraire et son humour.
La réflexion est sans cesse sollicitée par la chute originale de chacune de ces nouvelles.
Genre littéraire au programme de la classe de Seconde, cette œuvre a été lue par mes élèves de Seconde S2 et S7 en 2007-2008.
Brazza, capitale de la force libre, un recueil de nouvelles à lire…Absolumineusement !
D’après l’hebdomadaire Time, les personnalités de l’année 2008 sont, dans l’ordre décroissant :
Barack Obama, « pour son assurance à ébaucher un avenir ambitieux en cette période sombre, et pour sa capacité à montrer des qualités qui donnent l’espoir aux Américains qu’il pourra le réaliser ».
Henry Paulson, pour son plan de 700 milliards de dollars destiné à sauver le système financier américain.
Nicolas Sarkozy, pour sa présidence européenne (crise géorgienne, crise financière mondiale, l’Union pour la Méditerrannée…)
Sarah Palin, pour sa capacité à relancer et à animer la campagne électorale de John McCain et à démontrer ainsi qu’une mère de cinq enfants peut mener de front une carrière politique nationale.
Zhang Yimou, le cinéaste chinois, pour l’organisation des Jeux Olympiques de Pékin.